le déni

J'observe que le déni d'une émotion, d'un sentiment, d'une maladie, d'une situation et autre "sujet" intervient lorsque je ne suis pas en mesure de regarder le "sujet" en face.Je ne suis pas en mesure de le regarder en face, non pas par faiblesse intellectuelle, non pas par flemmardise, non pas par cynisme. Je ne suis pas en mesure de le regarder en face parce que c'est trop douloureux, vraiment trop douloureux. Et quand c'est vraiment trop douloureux, la merveilleuse alchimie du corps/esprit me protège et me fait adopter des stratégies de déni, d'évitement.
Cependant, cette même merveilleuse alchimie dépose sur mon chemin des "travaux pratiques intermédiaires" :-).Puis un jour, après avoir cheminé pas à pas, après avoir exploré des émotions, des situations, après avoir levé quelques voiles, je suis prête à regarder en face ce sujet que je niais. Je suis prête, même si c'est encore douloureux dans mon corps ou mes émotions. Je suis prête à écouter le message que ce sujet a à me délivrer, je suis prête à opérer les changements salvateurs, je suis prête.
Et petit à petit, je lève les voiles, les uns après les autres, je me transforme, j'évolue dans mon corps, mon esprit, ma conscience de la vie, de moi-même et des autres, ma conscience.

Aujourd'hui, je rends GRÂCE à la vie de me permettre d'accueillir avec bienveillance ce processus de toute une vie et de m'ouvrir à moi-même et au monde.


 Gribouille

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